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2003-02-22 09:41:03| 人氣96| 回應0 | 上一篇 | 下一篇

【Entretien en francais】Catherine Breillat

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De Romance à Sex is Comedy et quoi encore ?
Bein.... la Pornographie !

Entretien avec Catherine Breillat
La réalisatrice la plus scandaleuse au cinéma français


Festival de cinéma français à Yokohama, Japon, juin 2002
MIAO, Yung Hua

Miao : Au début, vous voulez intituler Sex is Comedy par Scènes Intimes, pourquoi vous avez changé de titre du film ?
CB : Parce que je ne voulais pas que l’on me dise en premier, en réalité que c’est un film sur le cinéma. Parce que je pense que le cinéma c’est le moyen de parler de tout. Donc, un film qui peut parler sur le cinéma de tout ce qui est la comédie humaine. La comédie humaine c’est le sexe.

Miao : Si non, quand on parle de la scène d’amour, il y avaient 2 jeunes acteurs, si jamais ces 2 acteurs sont plus âgés, vous allez leur diriger differmment, c’est plus simple ou c’est plus difficile ? ou c’est pareil ?
CB : Oui , c’est pareil et c’est différent. Il n’y a pas de jeunes acteurs, et des vieux acteurs. Chaque acteur est à diriger. Chaque actueur est différent , c’est ça qui est complique.

Miao : D’accord, vous voulez dire que ce n’est pas l’âge qui compte.
CB : Oui, tout le monde est différent, en fait. Ils ne repondent pas aux memes choses. Si on a 2 acteurs qui jouent ensemble, par exemple : Roxane était très très bien parce je la connais, je l’ai prèsque prise sur le tournage d’A ma soeur, donc, Grégore n’était pas du tout bien. Donc si j’en ai un qui était bien, et l’autre qui n’était pas encore, je ne peux pas faire la scène.

Miao : Si non, dans ce film, je suis spécialement interéssée par le coude de la jeune fille, est-ce que vous pouvez dévélopper un peu plus de ce coude ?
CB : Oui ? (et elle rit). Parce que je pense que la jeune fille, elle veut séduire, mais en le même temps, elle veut delimiter cette séduction. Séduction ne peut dire que prendre l’autre ne peut être pris. Donc, la fille, elle est coude contre la séduction du garçon parce qu’elle voulait l ‘emmener sur son territoire de seduction à elle, mais en le même temps, elle ne veux pas qu’il aillait trop loin avec elle.

Miao : Elle avait peur, elle était vièrge.
CB : Oui. Oui. Parce que l’on peut tout à fait avoir envie d’être séduite et pas forcément avoir coucher avec quelqu’un. C’est pas la même chose.

Miao : Oui, ça c’est ceratain.

Miao : Certaines personnes vous appelez comme ‘l’intello du sexe’. Que pensez-vous de ce titre ?
CB : Certaines personnes (rit) qu’elles disent qu’elles le sentent (éclate de rire).

Miao : Mais que pensez-vous ?
CB : C’est à dire, j’ai autre pris une grande réflexion sur la sexualité, sur nos problème et comment nos fantasme, nos peur sexuel et nos désir sexuel. Et ils fonctionnent, qu’est-ce qu’il est à acquit, c’est-à-dire, ce que la société l’impose, l’éliminer ce que l’on est, voilà. Ca c’est vrai que pour moi, ça doit être une reflextion. Une reflection doit être toujours intellecuelle, donc je suis une intello du sexe.
(Eclate de rire de toutes les 2).

Miao : Si non, vous avez déjà entendu que l’on vous appele de ce titre l’intello du sexe ?
CB : Non.

Miao : Je l’ai vu dans une revue fraçaise, mais je ne me rappèle plus c’est lequel.
CB : Ah bon ?

Miao : Si non, si je ne me trompe pas, vous avez dit que vous ne dirigiez pas un film, vous faîtes un film.
CB : Oui .

Miao : Que voulez-vous dire par là ?
CB : Moi, je m’inspire bcp vraiment de quelqu’un qui disent vriament la même chose que moi, donc, comme on a la chose, et on est a la fois semblable est différent, les japonais c’est Oshima, il dit la même chose. c’est comme les films que l’on fait, il se fait au moment où il se fait... Quand on fait un film, on a déjà mal à le faire, on ne peut pas en plus de le diriger, les actrices, et à tout. Je voulais dire que l’on dirige une sorte d’ascese vers une sorte de trans, c’est à dire que et à ce moment-là, le film se fait. On ne le dirige pas. On réalise à la fin quel est le film que l’on a fait. Parce que ce film que l’on a fait, on le fait dane un état de vérité, de trans, c’est votre vérité à consiente. C’est pas votre vérité à consiente, on ne le dirige pas.

Miao : C’est à dire que vos films vous surprennent des fois ?
CB : Non, C’est des parfois, c’est toujours.

Miao : C’est toujours ? C’est à dire vous attendez pas le résultat avant que les films soient finis de tourner ?
CB : Non, heureusement. Ils doient me surprennet. Parce que pour moi, faire un film, c’est un acte créatif. C’est se mettre en des états en dépassement. C’est à dire de se depasser de soi-même. Sur ce dépasse, c’est surprend.

Miao : Oui, et pour vos romans et vos scénarios aussi ?
CB : Oui, aussi. Si non, c’est pas bien. Je suis contre le travail, je suis pour l’idée où l’on se met en état où tout est simple. Les choses arrivent tels met sans que l’on sache, ni pourquoi, ni comment. C’est un état. Et je pense que c’est un état créatif, si on travaille sur ce style... j’ai pas le bon mots. Sur cette phrase, tout ça se voit.

Miao : Oui, si non, c’est pas naturel.
CB : Oui, tout doit venir tout seul. Mais il faut arriver à cet état simple, mais c’est un travail sur soi, c’est pas le travail sur la chose que l’on fait.

Miao : Votre avis sur la censure ? Parce que l’on sait que Romance a été censuré dans cerains pays. Que pensez-vous sur la censure ?
CB : Je trouve beaucoup en Turquie, les journalists sont bcp mobiliser pour lutter contre la censure.
Miao : A Taiwan aussi.

CB : Oui. Ce film-là Sex is Comedy, par exemple, tomber en pied de nez, c’est comme ce que vous appelez au Japon, cagemusha (?) est ce qui ressemble qui prend la place par quoi que l’on peut parler du sexe, et comme c’est un faux au lieu d’être vrai, mais que ce faux a l’air d’un vrai, on a le droit d’en parler.
Miao : Oui, bien sûr.

Miao : Je me souviens dans le film Romance, vous avez choisi Rocco Streffi, comme le premier amant de Caroline Ducey. Il lui a demande de lui donner une bipe. Comme c’est le roi de pornos, cette pharse est-elle un peu ironique ou bien sarcastique ?
CB : Non, les garçons proposent énorment ça. Il pense que c’est quelques choses qu’une sorte de minumun qui ne nous conduit pas. Parce que si l’on ne veut pas coucher avec eux, si l’endroit ne permets pas, ils proposent que l’on leur faire une bipe, tous les garçons.

Miao : Donc, c’est pas ironque ou sacrcastique ?
CB : Non. En plus, la première phrase qu’il lui a sorti était qu’il n’avait pas couché depuis ...

Miao : 4 mois.
CB : Oui.

Miao : Vous savez en Asie, le sexe est encore plus tabou que chez vous....
CB : Oui, J’ai compris qu’il n’y a pas d’idiogramme pour.... pour dire le mot sexe. Je trouve ça que c’est incroyable.

Miao : Est-ce que ça vous interèsse à faire un film sur le désir au féminim asiatique ?
CB : Oui. Enfin bon, je ne parle pas de désir, enfin, je parle quand-même du désir. Moi, je parle que dans ce sens-là, moi, je ne parle pas le sexe en tant qu’érotisme. En fait. J’en parle en tant qu’identité. Bcp plus. Justement, tiens, le sexe, il n’y a pas d’idéogramme pour dire le mot sexe au japon, c’est tellement au tabou. Moi, quand je viens au Japon, je suis obligée de faire une fiche dans l’avion. Je dois dire dequel sexe que je suis. Et ça je trouve ça scandaleux.

Miao : Mais .... en France aussi.
CB : Oui, mais..... En France, on a quand-même d’écrire le mot sexe. Au Japon, on ne peut même pas. Mais je trouve scandaleux la manière que l’on parle du sexe. On me l’interdit de me rendre dégoûtant.

Miao : Oui.
CB : Et ça, je trouve ça térrible.

Miao : C’est à cause de « l’education sexuelle » que l’on a subit.
CB : Ce n’est pas une education sexuelle, c’est une misère sexuelle.

Miao : Cette sorte d’education nous a imposé...
CB : Oui. Nous a imposé le fait d’avoir la honte de dire n’a pas de sexe, alors que l’on a. Voilà, et ça c’est térrible. Je voulais dire que tout le monde a un sexe, et c’est un misère pour personne. Justement tout le monde en a, mais au moins qu’il faut avoir honte. Moi, je ne peux pas avoir ça, parce que si non, je ne serais pas une être humaine, je serais indigne. C’est quand-même rendre les gens foux. Au Départ.

Miao: C’est comme les enfants, ils n’ont aucune honte de leurs corps. C’est après quand ils ont reçu le soit disant l ‘éducation sexuelle, ils commencent avoir honte de leurs corps. Ils pensent leurs corps sont purs.
CB : Oui. Parce qu’avoir la honte du corps, c’est quelques choses.... Moi, je pense que l’obsénité n’existe pas. L’obsénité c’est un regard porte sur les choses. C’est un regard particulièrement hideux voilà.

Miao : Et l’érotisme, vous n’êtes pas d’accord non plus ?
CB : L’érotisme, ça vient presque de dire qui aurait une manière ..... Parce l’érotisme, peut-être au départ c’est un beau mot. Mais comme on l’utilse, déjà qu’il y a une manière affriolante, emoustillante de montrer le corps qui sert que l’on n’a pas bien compris, parce c’est aussi censuré. Mais ça pour les hommes, c’est bien. C’est quand-même une manière désolante de voir les être humains. (la pornographie est censuree pourtant, l’erotisme est accepte pour les hommes). (hypocritie humaine)

Miao : Pour votre film avec Rocco, donc Pornocratie, vous l’avez déjà commencé ?
CB : Non, on va le tourner en Automne.

Miao : Vous avez déjà choisi Rocco, et pour l’actrice, vous avez déjà choisi ?
CB : Non, pas encore. Pour les actrices, vous savez que l’on les choisit au dernier moment, parce que vous savez que ça change les êtres humains. Donc, j’aurai les castins en Séptembre.

Miao : Pour Sex is Comedy, au début, vous vouliez travailler avec Isabelle Hubert, pourquoi finalement vous avez choisi Anne Parillaud ?
CB : Comment vous savez ça ? (éclate de rire)

Miao : Je me suis renseingnée, quand-même. Vous êtes contente des performances d’Anne ?
CB : Oui, Anne est Isabelles sont d’amies. Isablle est d’amie avec moi... et enfin, j’ai rencontré Anne par Isabelle, mais par hasard, en le même temps. J’ai pas rencontré pour mon film, et tout un coup, je me suis rendue de compte que c’était elle qui ferrait le film et c’était elle que je voulais.

Miao : Parce qu’elle a votre regard ?
CB : Oui . Je suis très contente de ca porte bien ( ???)

Miao : Dans Sex is Comedy, je pense, personnellement, qu’Anne est comme une espèse d’institutrice d’amour pour ce jeune couple ?
CB : Non, non. Le metteur en scène a besoin de s’exprimer par les corps des autres. Si on est cinéaste, on a besoin de se projecter dans les corps des acteurs. C’est à dire de vider ce qu’ils sont eux, pour y mettre nos personnages, nos fantasmes, mais ceux qu’on veut voir, et ceux qu’on veut filmer. Voilà, c’est pas instituteur, c’est hypnotiseur. Il n’y rien a avoir. C’est pas on fait apprendre les acteurs quelques choses qu’ils savent quelques choses après, ça vaut rien.
Non, je trouve les acteurs c’est comme les encres quand on fait dans un film. Si j’étais peintre, j’utiliserais les peintures. Je suis cinéaste, j’utilise les acteurs. Je les utilise..... voilà, pour faire mon film.
Miao : J’ai bien compris, merci.

Miao : Et vos livrs, ils ont été traduit en Japonais ou en Chinois ?
CB : L’homme facile a été traduit en Japonais où il y a longtemps. Je ne sais pas chez quel éditeur, j’aimerais bien avoir un exemplaire.

Miao : Moi, j’aimerais bien traduir vos livres en Chinois.
CB : Moi, mes livres sont très difficile à traduire. Oui, ça doit être quand-même possible en chinois à traduire.
CB : L’éditeur ne dit jamais à ça.
CB : Je vous donner mon adresse, alors. Ca sera plus simple.
Miao : Pornocratie est un récit, ce n’est pas un roman, n’est-ce pas ?
CB : Oui, je l’appèle un récit, mais c’est une genre de roman. Je l’appèle un récit, c’est parce qu’il est plus véritable qu’un roman.

Miao : Tous vos livres, vos oeurvres, sont vos propres expériences, vos histoires vécues, ou bien certains entre eux sont des fictions ?
CB : La fiction, c’est la moindre manière de parler de soi.

Miao : C’est ça. Vous êtez très philosophe.
CB : Bein oui. C’est la fiction c’est à parler de soi, mais à travers d’une identité plus général, je dirais que je dire ‘je’. Voilà, c’est tout. Parce que c’est la manière de parler du soi, mais de soi et aussi des autres comme soi. Parce que les autres sont comme soi. C’est tout. C’est ça la fiction, il n’y a pas d’autres ......

Miao : Vous ne voulez pas faire quelques choses pour les femmes asiatiques ? Puisque le sexe est un grand tabou chez nous, donc....
CB : Si, si j’aimerais beaucoup. Après, après c’est le problème de la traduction, justement. Parce que malgré tout quand on montre quelque chose quelque part où il y quand-même beaucoup de tabous, beaucoup de cencures, on n’est pas sûr ce que l’on veut a été vraiment traduit. Parce que je vois mon interview en anglais, si j’ai un traducteur, mais s’il me traduit mal, je le reprends. Mais là.....

Miao : Vous connaissez déjà Taïwan ?
CB : Non, pendant l’autoroute pour aller en Italie, j’étais en train de préparer A ma soeur, et euh..... c’est vrai que je ne souhais pas qu’il soit coupé, et euh.....les entures, j’en ai parlé à tout le monde.

Miao : Finalement, il n’y a pas de centure.
CB : Oui, ça a remonté finalement, j’ai eu un problème. La censure, il faut l’avoir l’usure.
CB : Parce que pour nous, en plus, la Chine et le Japon sont des pays de l’érotisme... donc...


Filmographie de Catherine Breillat
2002 Pornocratie
2001 A ma seour (Fat Girl)
1998 Romance
1996 Parfait Amour (Perfect Love)
1995 Aux Niçois Qui Mal Y Pensent
1991 Sale Comme Un Ange (Dirty as an Angel)
1987 36 Fillette
1979 Tapage Nocturne
1976 Une Vraie Jeune Fille (A Real Young Girl)


台長: miao
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全站分類: 社會萬象(時事、政論、公益、八卦、社會、宗教、超自然)

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